*La mention des funérailles de Marley me ramène à mon point de départ. Il n’y a pas de doute que Marley était mort: ceci doit être parfaitement compris, autrement l’histoire que je vais raconter ne pourrait rien avoir de merveilleux. Si nous n’étions bien convaincus que le père d’Hamlet est mort, avant que la pièce commence, il n’y aurait rien de plus remarquable à le voir rôder la nuit, par un vent d’est, sur les remparts de sa ville, qu’à voir tout autre monsieur d’un âge mûr se promener mal à propos au milieu des ténèbres, dans un lieu rafraîchi par la brise, comme serait, par exemple, le cimetière de Saint-Paul, simplement pour frapper d’étonnement l’esprit faible de son fils.*